Retour de vacances

Voici un résumé (en retard de 2 semaines, mais bref) de notre retour à la réalité...

Retour de vacances
Retour à la maison samedi soir à 18h30.
Dimanche matin 7 h, réveil par les petites voix. C’est doux à nos oreilles, on s’est ennuyés.
7h02 minutes : La Fée DOIT manger-E

Ok, petite réadaptation ici, après 7 jours à dormir 12 heures, ne pas faire de bouffe et ne pas s’occuper de qui que ce soit.

On prépare tout ça, on mange en famille, on jase, c’est la joie…on est si contents d’être de retour.

8h34 première colère de Mini B pour une chose de la plus grande importance dont j’oublie l’origine.

On répond avec patience et indulgence, usant de psychologie parentale avancée.

8h36 tapage de pied de La Fée qui veut choisir son linge-E

Pourquoi pas? Dans le fond, si elle veut mettre sa robe de princesse de Disney pour aller voir son frère jouer au hockey est-ce que ça dérange VRAIMENT quelqu’un?

8h38 hurlements de Mister Ma pour ne pas s’habiller et/ou changer sa couche.

On le chatouille, le fait rire, lui donne des bisous et on finit par finir de l’habiller
On n’est pas pressés de toute façon (c’est sûr, on est encore sur le beat de Cuba…)

9h00, il faudrait commencer à penser habiller tout le monde pour sortir , Mini B a du hockey à 9h30.

Les parents-sur-le-beat-des-vacances :
Allez tout le monde, on s’habille!

(Tout le monde) nous ignorant et vacant à leur importantes occupations allant d’étamper des millions de ronds avec la veille étampe à bingo de ma grand-mère sur des feuilles blanches qui absorbent l’encre et la laisse aisément traverser sur la table de bois en passant par faire avancer un Hummer à batteries et le faire foncer dans TOUS les meubles du salon ou encore se promener dans la maison, enlever ses petits bas, enlever ses petits pantalons et se rouler sur Lucky- le-chien pour être certain que notre petit chandail est bien plein de poils.

Mais… on n’est pas fâchés…ben, non, c’est vrai qu’on les interrompt, on ne veut pas les presser…c’est dimanche…
Tout de même…
Les parents sur le beat de vacances)(mais avec un ton un tantinet plus pressant)
Mmm…les amis…on s’habille là, on s’en va au hockey

9h05, les amis s’habillent comme si le deadline était : tout ce qu’on vous demande, c’est d’avoir terminé avant d’avoir atteint l’âge vénérable de 118 ans.

9h07
Les-parents-plus pantoute-sur un beat de vacances prennent les choses en main, habillent tout le monde dans les cris, les contestations et occasionnellement le braillage.

Les parents sortent tout ce beau monde de la maison, essaient tant bien que mal de tous les installer et attacher dans la voiture, de ne rien oublier et de ne pas faire une dépression nerveuse.
9h26 Les parents sont s’assoient dans la voiture, se regardent, l’air hagard et épuisés

Euh…est-ce que c’est moi ou…

Non, c’est pas toi…
On pouvait bien être brulés avant de partir
Est-ce que c’était comme ça avant de partir?

C’est une vraie question?

Arrivée à l’aréna à9h29

Dans le vestiaire
Le coach s’adressant à tous les parents(dont ceux essayant frénétiquement d’habiller leurs enfants en stock hockey dans un délais de 8 secondes):

Bon là, à partir de la semaine prochaine, ça va être des vrais games, il va y avoir des games le samedi desfois et dans ce cas, il y a aussi une pratique le dimanche (quoi? QUOI?!...je suis confuse, c’tu la LNH des 5-6 ans ici) Aux games, tout le monde doit arriver sur la glace en même temps alors on vous demanderait de ne pas arriver juste une minute d’avance.

PFFFFF…mais quel parents fait ça arriver une minute d’avance? Pas nous en-tout-cas. Jamais. NE-VER.

Bon retour à la réalité.
Quand est-ce qu’on repart?