vendredi 24 juillet 2009

Miracles do happen

Lucie, une amie de longue date de la famille de Monsieur B, qui le connaissait bien avant qu'il n'abandonne sa suce, une personne au coeur d'or comme il ne s'en fait plus (merci de votre patience pendant cette COURTE description de LUCIE) passe à la maison hier prendre des billets de spectacle que Monsieur B et moi n'allions pas voir pour cause d'épuisement parental (GROSSE JOURNÉE À CHERCHER (EN VAIN) LA SWITCH OFF DES ENFANTS). Bref, depuis quelques années, elle souffre d'un genre de problème neurologique (je fais ici de la traduction libre de termes médicaux ) ce problème, donc, a pour effet que ses paupières se ferment toutes seules sans arrêt. Elle a des traitements et semble bien se porter, mais ça va et ça vient et donne l'illusion qu'elle a toujours les yeux mi-clos...
ET CA PERTURBE BEAUCOUP MINI B L'ENFANT LE PLUS INQUIET DE L'UNIVERS.
Mini B: "Lucie, pourquoi tu fermes tes yeux?"
Lucie: "Je ne ferme pas mes yeux mon chéri, c'est parce que mes yeux sont malades."
Mini B (pas convaincu, l'air de dire, il doit bien y avoir quelque chose à faire):
"Ouin, ils sont malades...ouin..."
Lucie: "Oui, mais c'est pas grave...Tu es gentil de t'en faire."

Mini B ne dit rien mais a l'air songeur du gars qui n'est pas satisfait.

Mini B après réflexion, revient à la charge l'air rempli de compassion de celui qui sait ce que à quoi PERSONNE n'avait pensé avant:
"Mais tu sais, tu ne devrais pas fermer tes yeux parce que tu sais ce qui peut arriver?
TU PEUX TOMBER.
Il FAUT les laisser OUVERTS. C'est ÇA qu'il faut que tu fasses."

Et voilà! Pas plus difficile que ça.

Et Mini B retourne à ses occupations, le coeur léger de celui qui vient de trouver une solution simple, ÉVIDENTE et logique à un problème de ces adultes BIZARRES qui font des choses BIZARRES comme se fermer les yeux en marchant...pffff....
Une chance qu'il était là.

La semaine prochaine, ne manquez pas les aventures de Mini B alias Jesus-Christ ordonnant à une personne à mobilité réduite de se lever et marcher
(et peut-être qu'à notre grand bohneur, la semaine suivante, il pourra changer l'eau en vin).

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